Travaillant divers matériaux comme la terre, le plâtre, le bronze ou l’acier en premier lieu, le verre m’a attrapée il y a une dizaine d’années et je ne l’ai plus lâché.
En même temps, ce matériau a signifié la fin d’une approche figurative : les notions présentes depuis le début d’interdépendance, de dualité, de complémentarité, d’ambivalence se traduisent de façon plus symbolique, voire abstraite, notamment par l’utilisation conjointe du verre et du métal. Le verre est captivant pour un sculpteur car il permet de travailler l’intérieur du volume en faisant jouer à la lumière un rôle encore plus fondamental. C’est un médium ambivalent, un liquide/ solide, un présent/absent, un fragile/solide, un intérieur/extérieur.
Je travaille la pâte de verre selon la technique de la cire perdue et depuis plus récemment, de la pâte de verre fine au sable dont l’aspect est plus troublant.